Connaissez vous l’intégration des réflexes ?
Des techniques innovantes qui permettent un changement décisif pour votre épanouissement.
Par des techniques corporelles développées ces 25 dernières années par des professionnels de la santé et de l’éducation, le travail d’intégration des réflexes peut être la clé de voûte d’un changement décisif pour agir favorablement et en cohérence avec vos besoins.
Que sont les réflexes archaïques?
Des programmes fondateurs essentiels au développement de notre système de base dans les premiers mois de la vie.
Les réflexes archaïques sont comme des programmes fondateurs dans notre système de base, qui se déclenchent involontairement lors de stimuli sensoriels ou moteurs, pour notre survie.
Ce faisant, ils jouent un rôle essentiel pour notre développement : en mettant notre corps en mouvement, ils permettent la maturation de notre système nerveux, la mise en place d’un réseau de connexions dense et performant entre les différentes parties de notre cerveau.
Certains d’entre eux vont jouer un rôle déterminant dans le processus de naissance.
Ils contribuent également à la maturation du système sensoriel, à la mise en œuvre du schéma corporel, au tonus musculaire et aux compétences motrices, et à la maturité émotionnelle.
Chaque mouvement réflexe a une fonction précise pour notre développement ; il s’active puis se répète jusqu’à ce que son travail soit accompli, avant de s’intégrer.
Chacun des réflexes archaïques joue un rôle spécifique dans la mise en place de ces fondations, et connait une phase d’activation puis de maturation (pendant laquelle il se répète de façon naturelle et spontanée), et s’intègre dans le tronc cérébral une fois son travail accompli. Il n’est alors plus visible, mais reste disponible et se déclenche pour notre survie en cas de besoin.
Si toutes les étapes de développement se déroulent sans contrainte, la plupart des réflexes archaïques sont intégrés au terme de la première année de vie, quelques-uns vers 3 ans.
C’est l’intégration des réflexes archaïques qui permet le fonctionnement harmonieux des sphères corporelle, cognitive et émotionnelle.
En s’intégrant, les réflexes archaïques permettent :
- La construction équilibrée des fondations initiales qui permettent notre disponibilité corporelle (posture, motricité, coordination), intellectuelle (apprentissage, attention, mémorisation, raisonnement, pensée), et un état de sécurité intérieure (émotions, relations).
Qu’est-ce qui peut entraver l’intégration des réflexes, ou les redéclencher?
De nombreux facteurs de stress peuvent venir contraindre le bon développement des réflexes, ou les réactiver par la suite.
Périodes sensibles
Certaines périodes sont sensibles : la grossesse, la naissance, et la première année de vie, puis le stress potentiel lié à la scolarité, à la vie active, à la retraite.
Principaux stress perturbateurs
- Trop de stress vécu par la maman au cours de la grossesse (maladie, choc émotionnel, pollution chimique ou électro-magnétique, carence alimentaire, etc)
- Des complications ou une médicalisation au cours de l’accouchement qui empêchent l’activation suffisante des réflexes impliqués dans le processus de naissance : accouchement très long ou très rapide, cordon autour du cou, césarienne, péridurale, utilisation d’instruments (spatule, forceps, ventouses)
- L’usage de certains matériels de puériculture qui limitent les mouvements spontanés du bébé à un âge où leur répétition est essentielle: coque du maxi cosy , transat/doomoo, trotteur/youpala, cale tête, etc.
- Un bébé ne passant pas assez de temps sur le dos et sur le ventre
- Un bébé pas assez consolé ou bercé pendant les premiers mois de vie
- La violence physique ou verbale
- De mauvaises habitudes posturales (rôle des écrans et smartphones en particulier)
- Un manque de mouvement (sédentarité)
- Les chocs physiques ou émotionnels
Si les réflexes n’évoluent pas correctement, cela va perturber le bon fonctionnement de nos trois sphères corporelle, cognitive et émotionnelle, et créer des difficultés pour bénéficier de tout notre potentiel.
Suis-je concerné? Pourquoi et quand consulter
Un enfant ou un adulte ayant des réflexes peu développés ou toujours actifs va avoir un seuil de tolérance au stress plus bas que la moyenne, et manquer de sécurité intérieure.
Cela peut entrainer de nombreuses complications, à des degrés plus ou moins forts selon les personnes.
- Difficultés d’apprentissage
- Faible capacité de concentration ou d’attention
- Hyperactivité ou agitation
- Problèmes de sommeil
- Difficultés émotionnelles et relationnelles
- Peurs et anxiété
- Hypersensibilité sensorielle
- Schéma corporel immature
- Manque d’endurance
- Instabilité posturale et douleurs
- Problèmes de coordination
- Grande fatigabilité…
A l’école, cela impactera ses apprentissages…
Un enfant dont les réflexes se sont mal intégrés sera en hypervigilance au moindre stimulus, ce qui l’empêchera de se consacrer longtemps aux aspects cognitifs et impactera ses apprentissages.
Cela est d’autant plus pernicieux il n’en n’a pas conscience et n’est pas en mesure de l’exprimer, puisqu’il est comme cela depuis sa naissance et n’a pas connu autre chose.
L’intégration en réflexe est adaptée à tous les âges de la vie.
- Bébés
- Enfants
- Adolescents
- Adultes (sans limite d’âge)
Pourquoi consulter?
En cabinet, je vous accompagne pour des besoins très variés :
- Difficultés d’apprentissage
- Profils hyperactifs et hauts potentiels intellectuels
- Recherche d’équilibre et de mieux-être pour vous ou votre enfant, sur les plans corporel, cognitif et émotionnel
- Femmes enceintes dans une démarche de prévention pour favoriser la bonne intégration des réflexes de leur bébé ou son maintien
Le suivi en réflexes
Les consultations
Le temps de la première consultation permet de se rencontrer, d’accueillir votre histoire, votre demande et les besoins dont vous voulez prendre soin. Il permet aussi de retracer les étapes de développement in utero et de la petite enfance, les événements significatifs permettant de comprendre les causes ayant pu perturber l’activation, la maturation et la bonne intégration des réflexes.
Nous effectuons ensuite un bilan des réflexes au moyen d’exercices simples et ludiques. Ce faisant, j’ai à cœur de vous apporter des clés de lecture et de compréhension de votre fonctionnement et/ou de celui de votre enfant. Cette vision globale permet alors de définir un ou plusieurs objectifs positifs à atteindre, et d’établir les protocoles d’intégration les mieux adaptés.
Les séances suivantes s’appuient ensuite sur des mouvements rythmiques agréables et ludiques, des pressions isométriques douces et le travail de points neurosensorimoteurs pour créer ou renforcer les connexions neuronales entre les différentes parties du cerveau.
En fin de séance, nous construisons ensemble un programme d’entrainement de quelques mouvements à reproduire seul ou avec aide (5 à 15 minutes par jour), pour consolider le travail réalisé en consultation et ancrer les progrès.
La coéducation est essentielle dans le travail avec les enfants et joue un rôle clé dans le processus d’intégration ; les parents ont la possibilité d’interagir lors des séances.
Durée indicative d’un suivi et espacement entre les séances
Chaque rendez-vous est généralement espacé de 2 à 3 semaines, temps nécessaire au cerveau pour faire maturer les apprentissages impulsés en séance. Dans certains cas spécifiques de pratique MNRI, l’intensification des séances peut être souhaitable en fonction des besoins.
Bien que la durée d’un suivi soit variable selon les problématiques et les situations de chacun, il faut compter généralement entre 4 et 10 séances avec un entrainement inter-séances assidu pour obtenir un résultat optimal et résoudre une problématique ( = un objectif spécifique).
Ethique, partenariats et interdisciplinarité
L’intégration des réflexes est un maillon essentiel des parcours éducatifs et thérapeutiques. Elle ne remplace pas un suivi médical ou paramédical mais vient apporter des réponses complémentaires aux effets rapides et durables.
Elle peut compléter avec beaucoup d’efficacité un suivi en orthophonie, psychomotricité, psychologie, kinésithérapie, orthodontie, orthoptie, ostéopathie, chiropractie, réflexologie, etc.
Motifs de consultation
Problématiques corporelles
- Retards moteurs
- Faible tonus musculaire
- Difficultés de coordination et d’équilibre
- Vertige
- Mal des transports
- Sensibilité sensorielle (son, lumière, toucher, odeur, température)
- Enurésie (pipi au lit)
- Maladresse
- Difficulté à l’apprentissage de la nage, du vélo
- Performances sportives
- Dextérité
- Troubles de l’oralité
- Mâchouille des doigts, ses stylos, ses vêtements
- Bruxisme
- Tensions musculaires et maux de dos
- Etat scoliotique
Sphère cognitive, difficultés d’apprentissage et trouble du neurodéveloppement
- Troubles dys (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, dyscalculie, etc.)
- Difficultés de concentration, d’attention, de mémorisation
- Agitation et hyperactivité, TDA/H
- Difficulté d’apprentissage et retard langagier
- Haut Potentiel Intellectuel
- Lecture, compréhension
- Graphisme, écriture
- Troubles du spectre autistique
Gestion émotionnelle
- Anxiété et peurs irrationnelles, phobies
- Troubles du sommeil
- Burn-out
- Faible résistance au stress
- Fragilité émotionnelle
- Hypersensibilité
- Colères, agressivité
- Manque de confiance et d’estime de soi
- Timidité excessive
- Difficultés relationnelles et de communication
- Difficulté à poser ses limites, à dire non
- Préparation aux concours et examens
Principaux bénéfices attendus
Débarrassez-vous des étiquettes qui assimilent vos difficultés à des traits de caractère ou des éléments immuables de votre fonctionnement, et révélez la meilleure version de vous-même.
Vous bénéficierez enfin de votre potentiel pour atteindre vos objectifs et relever avec succès les défis qui se présentent à vous.
C’est toujours une grande joie et beaucoup d’émerveillement de vous voir progresser et vous épanouir physiquement et mentalement au cours de votre travail en réflexe !
Aplanissez les difficultés liées aux compensations des réflexes qui n’étaient pas intégrés ou sous-développés, et retrouvez le bénéfice de toute l’énergie que cela mobilisait.
Car oui, même si on n’a pas conscience de compenser quand on n’a pas connu autre chose depuis sa naissance, c’est très énergivore de chercher à maîtriser un corps qui a toujours envie de bouger malgré nous.
Quittez le mode survie pour être disponible à vivre pleinement votre vie sur tous les plans.
Profitez d’une meilleure conscience de votre corps ; d’une posture, d’un contrôle moteur et d’une coordination mieux maitrisés et plus fluides ; de plus de tonus, de souplesse et de détente musculaire.
Améliorez votre performance, vos difficultés d’apprentissage et vos capacités cognitives.
Libérez vous de votre vulnérabilité au stress au profit d’un sentiment de sécurité intérieure et de confiance, d’émotions mieux modulées, d’une relation saine et apaisée avec vous-même et avec les autres.